dzá Petra Pišťanka Rivers of Babylon vo francúzskom preklade.
Ce roman a été l’une des premières réactions à l’état de la société slovaque après la chute du communisme, à une « vie géniale » face à une liberté soudaine où tous ceux qui peuvent s’en sortir et en profiter ont les mêmes chances. L’histoire est basée sur une intrigue : le propriétaire du luxueux hôtel Ambassador et de tous les commerce environnants devient, après la chute de l’ancien régime, chauffagiste et, un jour, il s’en prend à son directeur. Il décide d’éteindre le chauffage et devient progressivement, avec son esprit terrien calculateur, une personne irremplaçable pour la ville
et l’État, tandis que l’ancien directeur grelotte dans son bureau... Le chauffagiste, un pseudo-héros, serait presque un personnage de bande dessinée avec son caractère tordu, capable de s’adapter quelles que soient les circonstances. Ce roman est par moments délibérément kitsch, vulgaire voire pervers, psychologiquement grossier. Il contient beaucoup de vérité, mais aussi une distance servie par l’ironie. L’auteur n’est pas moralisateur, ses moqueries et sa satire ont leur place, incisifs à souhait pour qui les mérite.